Fin de vie, immense tristesse, deuil
En cet été 21, j'ai vécu la fin de vie d'un chat que j'adorais, un magnifique Bleu Russe, au caractère doux et câlin.
Pour l'avoir gardé de nombreuses fois, nous avions nos habitudes lui et moi, les positions indiquant qu'il attendait que je m'occupe de lui, son goût immodéré de boire directement au robinet de la cuisine, sa « folie » quand on jouait avec un petit laser … un chat que j'aimais comme le mien.
Je l'ai vu début août, puis la semaine suivante et pour 15 jours.
Au bout de 2 jours j'ai appelé son maître pour signaler une attitude générale d'abattement, et un manque d'appétit. Son maître avait déjà été alerté au cours de l'année sur de sérieux ennuis de santé d'ordre digestif, qui s'étaient grandement améliorés par l'administration de croquettes hypoallergéniques.
En cet été, mon beau chat ne mange pas, mais lèche sa nourriture (la nourriture sèche pouvant irriter le système digestif, il a été convenu de lui donner de la nourriture humide)
- Il a
soif
- Il perd du poids
- Pas ou
peu de crottes
- Il ne cherche pas les caresses
- Il reste avec nous, son compagnon chat et moi, mais ne demande rien.
- Ses positions couchées ne semblent pas confortables ou de détente.
Donnant tous les jours des nouvelles à son maître, inquiets tous les deux, RDV de vétérinaire est pris au mardi de son retour. Le verdict est tranchant : énorme tumeur dans l'intestin.
Le vétérinaire a expliqué que le chat était en train de mourir de faim, ne vivant que sur ses réserves, et a parlé de le piquer. Le maître, très aimant de ses deux chats et n'y étant pas préparé, a refusé et souhaité que ses enfants le revoient avant l'euthanasie.
J'ai pleuré à chaudes larmes en apprenant cette terrible nouvelle. Même préparée au pire auquel je m'attendais, se dire que je ne le reverrai plus a été une peine indescriptible.
Le RDV a été pris pour le vendredi, le décompte macabre commençait.
Mon Bleu Russe préféré, le plus doux des chats, a finalement été piqué le samedi, accompagné de son maître et de ses enfants.
Pardon aux lecteurs de ce blog qui n'ont pas, n'auront jamais, ou n'ont encore jamais eu de chat : la perte d'un animal avec lequel on vit depuis des années est en tous points comparable à celle d'un être cher.
On regarde des photos, on pense à lui, on se rappelle des anecdotes, son arrivée à la maison, la douceur de son pelage, ses yeux magnifiques. Et, comme un être humain, on continue à penser à lui, avec une infinie douceur.